Peche & jeux

Noisettes regarda Spirit et hocha la tête. En essayant de se ratrapper, elle avait mise le petit sac. L'apprentie soupira. Puis détourna son regarda du renard des Bronzes et cherca autour d'elle. De la boue. Où pouvait-elle en trouver ? Il faisait beau, le soleil brillait. Alors pour trouver de la boue, merci bien !
Soudain, elle eu une pitite idée. Elle n'avait pas de boue, certe ; mais elle avait de l'eau et avec un peu de chance, de la terre. °Yeepiiii !° pensa-t-elle. °Je vais y arriver !° Ce qui n'était pas sûr du tout.
Bon, déjà, il fallait avoir de l'eau. Pour en prendre, il y avait une difficultée. Tant pis, elle ferais ça au dernier moment. Alors, elle chercha un endroit où il n'y avait pas d'herbe et pas de sable. Elle finit par trouver un petit coin où la terre était tout craquelée par le soleil. Avec ses griffes, la renarde rousse essaya d'enlever une plaque. Elle forca un peu. La terre restait toujours bien dans le sol. Elle tira encore un peu. La terre ce craquela un peu plus. Au bout de cinq minutes, elle parvint à détacher une assez grande plaque. Toute contente, elle la posa par terre, et là, CRRRRAAC ! La terre était tellement sèche qu'elle s'était réduise en poudre !
Noisettes essaya alors de faire un plan.
- 1 : prendre de l'eau d'une façon ou d'une autre.
- 2 : mettre cette eau sur la terre pour qu'elle soit assez humide.
- 3 : détacher la terre.
- 4 : reprendre de l'eau d'une façon ou d'une autre, en essayant d'en avoir le plus possible, et mélanget avec la terre, pour obtenir de la boue.
Toute henhardie par cette "recette", elle essaya de prendre de l'eau dans la rivière. Elle mit sa gueule das l'eau et essaya d'en puiser de cette façon. Avec le courant et les grains de sable qui passait en voltigeant, si l'on peut dire, la tâche n'était pas très aisée. Tant pis. Elle courut vers un autre endroit où la terre était seule et cracha l'eau dessus. Aussitôt, en essayant d'être rapide, Noisettes détacha la plaque. Et là, elle réfléchit comment pourrait-elle faire en prenant beaucoup d'eau. Et là, TILT ! elle eu une idée. L'apprentie retira son sac près fabriqué et tordit un peu la feuille de palmier qui était impérméable ! Elle la mit dans l'eau et essaya d'aller jusqu'à son malheureux petit bout de terre en essayanrt de ne rien renverser. Si quelque gouttes tombèrent, ce ne fut pas beaucoup. Puis elle reprit son sac un peu humide et consolida avec la boue. Elle le mit sous le soleil en attendant que ça sèche et soudain, une voix lui dit : Ouais ben pour attendre que ça soit sec, attends jusqu'au soir ! Alors Noisettes s'étira un peu et reessaya de grimper au palmier pour prendre une autre feuille et la mettre par dessus la première. Au bout de quelque instant, elle conclut que tout à l'heure était un coup de chance et qu'elle ne pouvait pas recommencer. L'apprentie se mit à la recherche de d'autre feuille et parvint à en trouver cinq qui parviendrait à recouvrir toute la surface. Délicatement, elle les étala. Il dépasser un peu de bout sur les bord, alors la renarde l'enleva. Tout contente, elle se tourna vers Esprit :
- Alooors ? C'est pas du beau travail ?

Spirit inspetca la feuille. a premiere vue, ça avait l'air d'aller. bon, un peu de bout suintait entre les petites feuilles, mais une fois sec, ça serait parfait.
- eh ben .... pour une premiere fois, je dirais que ... c'est pas trop mal !! plus qu'a faire la laniere, et tu pourra te balader partout avec. tu verras, y'a rien de plus pratique. ce qui est bien, c'est quand tu attrape plein de proies. au lieu de les laisser quelquepart et d'etre obliger de revenir les chercher apres, hop ! tu les mets dans le sac !! c'est pratique, surtout quand on a des trous de mémoire ! bon, si ça t'embete pas, le temps que tu fasse la laniere, je retourne m'empifrer. mais t'inquiete pas, je promet de t'en laisser !
Sur ces bonnes oparaoles, le fenec retourna manger des mures. il en mangait 2, en posait une dans le sac, en mangeait 3, et en remeteait une dans le sac ...

Noisettes regarda son ami avec des yeux ronds.
- Quoiii ? Il FAUT une lanière ??? C'est vraiment obligé ? demanda-t-elle. Encore travailler ??? continua-t-elle en faisant des petit yeux supliant à Esprit. Vu son air, oui, c'était obligé. Et d'ailleurs, sans, comment pourrait elle porter le "sac" ?
Un peu las, elle se remit à la recherche de se qu'il appelait une bonne "lanière". Et elle ne trouva à peu près rien, sauf un vieux bout de lacet de chaussures de Bipèdes. Elle revint vers l'apprenti des Bronzes et lui montra le bout de ficelle en cuir qu'elle tenait entre ses crocs.
- Cha ? Echaque cha va, cha ?
Elle le laissa tonber par terre et le fit tourner sur lui même avec sa griffe, en attendant la réponse d'Esprit, comme si c'était un amuse-gueule. Et soudain, l'amuse-gueule se craqua en deux, les bout de laine tout de suite déchiré. Elle releva son regard en le regardant dans les yeux, priant pour qu'il ne s'enerve pas. Elle allait presque pleurer. Et là, elle se dit : °Mais lui, en quoi l'a-t-il fait ?° Elle identifia rapidement la plante qui pendait au cou du renard. Du lière ! Mais oui ! Une racine très solide ! Toute contente, elle regarda le sol qui en était couvert. L'apprentie se dépécha d'en arracher un peu et revint vers son précieux sac. Et là, elle prit conscience de la chose.
- Euuuuuh, Esprit ? Comment on fait pour l'attacher... ? En faisant des trous dedans ? Si c'est ça, ça va tout bousiller.
Chaque fois qu'elle croyait y arriver, un nouvel obstacle apparaissait, comme infranchissable.

- tu l'attaches avec de la boue. tout betement. eh oui, il faut beaaucoup de boue pour faire un sac. le mieux, c'est la cire, mais je sais pas où en prendre. je n'ai pas vu d'abeilles dans le coin. et de toute façon, les abeiles, ça pique trop, et c'est dans les arbres. mais c'est le plus pratique et le plus solide. parceque là, des qu'il sera mouillé, ton sac va tout se détruire. avec la cire, eau ou pas, ça tient !! mais je crois qu'on m'a dit une fois que la cire ça fond quand il fait tres chaud. alors ... de toute façon, maintenant tu as la technique, si il se détruit, tu poura le refaire, nan ?


[ certe, mais nous si xD d'ailleurs, quand on réfléchit, les renards ne vivent pas en clans non plus ^^ ils n'ont pas de religions ^^ nos renards sont spéciaux, alors autant l'etre jusqu'aux bout !]

Spirit enfourna une derniere bouchée de mures, puis se retourna vers Fumée de Noisettes.
- ouioui, il est pas mal, ton sac. faut juste que ça tienne du premier coup. mais bon, tu l'a bien fabriquer, t'as mis assez de boue, ça devrait aller. faut juste que la boue l'ai pas trop alourdi. . ( il Sembla a Spirit que Noisette faisais une drole de tête et il se rapela qu'ellle était une angoissée chronique, aussi ajouta-t-il : ) mais devrait pas y avoir de probleme, hein, t'inquiete pas
il s'assit et se mit a réfléchir *bon, on en a pour minimum 30, voir 40 minutes de sechages, comme y'a beaucoup de boue. coment on va s'occuper tout se temps ?? on va pas retser là, a regarder le sac, comme des statues ? ah, j'ai une idée !* le fennec se tourna vers l'apprentit du clan de la cendre :
- on pourrait aller chercher de myrli ... des mitri ... des myrtrilles, le temps que ça seche, nan ? si tu le cache un peu, personne ne viendra le prendre. ça nous évitera d'avoir a attendre sans rien faire ... enfin, si ça t'embete pas !





[ nan, le sucre serait mauvais pour notre santé, les chaussures a talons, y'a rien de moins pratique pour marcher (ah, si ! des échasses !) et bricoler un portable ... faut du fer, des loupes, des microscopes, de l'electricité ... on en est a des années lumiere ^^ le sac c'est pratique et dans l'absolu, si les renards avaient le recette ils sauraient tous en faire, c'est pas bien dur ^^]

Noisettes failli s'évanouir quand Esprit lui dit que ça ne tiendra peut-être pas du premier coup. Tout se travail pour aboutir à... RIEN !! Mais elle repris un peu d'espoir quand il ajouta :
- Mais devrait pas y avoir de probleme, hein, t'inquiete pas !
- Mouai.... répondit-elle, un peu convaincue.
- Quoi ? 30 ou 40 minutes ??? Mais le tiens y tiens déjà... C'est pas justeuh !
Puis elle se dit : °Peut-être qu'il parle pour nous deux... Ca doit être ça.°
- Les myrtilles ? ben... je sais pas... A quoi ça sert d'en ramasser sans le sac ? Sauf si on en trouve, après on en mange, après il y en a un des deux qui va les chrcher pendant que l'autre reste près des... myrtillers, pour pas les perdres... Qu'est ce que tu en dit ? Heiiin ? On peut bien en porter deux en même temps, naan ?
Sans attendre sa réponse, elle se précipita vers le bois. Elle cria à Esprit :
- J'y vais ! A... tout à l'heuuuuuure !!
Son cris résonna dans tout le bois. Puis soudain, le soleil disparu et les couleurs chaudes remplacèrent les froides. Elle laissa ses yeux s'habituer au changement, puis s'avança. Il n'y avait pas de bruit. Un peu tremblante, elle failli retourner en arrière mais se dit : °Non ! Tu y est allé, maintenant tu continue !° Alors, priant que pour la catastrophe n'arrive pas (angoissée chronique.... oui Esprit^^), elle continua son chemin...

Fumée d'Esprit en resta bouche bée. ce n'était pas franchement ce qu'il avait prévu !! * quoi ?? elle me laisse en plan ? ici ? tout seul ? comme ça ?! ah nan, mais quel sans gene !! s'est un abandon en regle ou je ne m'y connais pas !!* il n'avait même pas eu le temps de protester !! * et voilà !! je vais devaoir rester là come un idiot a atendre qu'elle aie finit de se bourrer de myrtrilles !! en plus, il n'y a plus de mures ! a par celle de mon sac .... mais non !! elles sont pour mon Clan, pas pour moi !! le Clan avant tout ! ... et donc avant moi. surtout avant moi.* Spirit soupira et décida de prendre son mal en patience. mais avait-il vraiment le choix ?

Noisettes continuait à avancer, de son côté. Elle regardait groit devant elle, pour que la forêt parraîsse moins impressionnante. Il n'y avait toujours aucun bruit et elle doutait que des buuisson de myrtilles pourrait se trouver ici, dans cette endroit sombre, sans lumière. Elle se rassura un peu en pensant :°Au moins, ce n'est pas la nuit... Heuresement.° Ses oreilles bourdonnait à cause du silence et elle aurait préféré que Esprit vienne avec elle...
Tout à coup, un bruit surgit des ténèbre et l'apprenti sursauta. Elle se tourna dans tous les sens, mais ne vit rien. Le bruit résonna encore dans l'immensité :
- Cui cui !
°Bon, calmeuuuuh toi, Noisettes ! Tout va bien... Ce n'est pas un malheureux petit oiseau qui vat te faire détaler, hein ? D'habitude, les oiseaux, tu les mangent... Tu ne ferais qu'une bouchée de celui-ci.° Cette idée lui donna un peu de courage et ce fut presque avec assurance et sans hésitation qu'elle se remit à marcher entre les grand tronc noir.
Puis, elle vit une grande trace jaune qui cheminer dans la forêt. Si l'on peut dire, car elle ne bougeait pas. Elle s'aprocha et découvrit un chemin, sans doute fait par des Bipède. Comme le gravillier illuminait un peu, il faisait plus clair et elle poursuivit sur le chemin. Puis la certitude lui vient qu'il était fait par des Bipède car elle découvrit une vieille godasse (chaussure XD) qui traînait sur un bord, abandonner. Elle la renifla un peu.
- Baaaah ! Ils puent des pieds eux, dis donc !

pendant se temps, Spirit se morfondait. il entreprit une toilette minutieuse,traquant les puces jusque dans les moindres recoins, priant pour que Noisette ne soit pas trop longue a revenir, en fixant les sacs d'un mauvais oeil. * non mais qu'est-ce qui m'a pris de dire ça ??* il soupira. ça faisait combien de temps, maintenant 5 ? 10 minutes ? * a peu pres, ouais* il regarda la riviere. avant de croiser Noisette, il regardait les feuilles et les brindilles qui passaient dans le courant. pourquoi ne pas s'y remettre ? il secoua la tête. il venait d'avoir une bien meilleur idée. il se leva et penetra dans l'eau. il s'y enfonça jusqu'aux pattes. il frémit : ce que l'eau pouvait etre froide !

Cela faisait bien longtemps maintenant que Noisettes marchait... Tout à coup, elle aperçut dans le lointain une lueur. Elle se mit à galoper de toute ses forces et bientôt, arriva à la lisière de la forêt. Sauf que... elle n'était pas du tout revenu au point de départ. Ce n'était plus la jolie petite rivière calme qui coulait devant elle, c'était un effroyable torrent avec des milliers (lui semblait-il) de rapides, qui faisait en grand bruit en coulant. Elle se mordit les... lèvres, où était-elle passer ? C'était toujours le même cours d'eau qui coulait devant elle, l'apprentie en était sûr, mais à une certaine distance de tout à l'heure... Elle avait dû parcourir un certain bout de chemin. Tétanisée, elle se demanda que faire...

pensant ce temps, Spirit se gelait les pattes au milieu de la rivière, au risque de tomber malade. une partie de son cerveau lui criait "sors de là, Pumbavu, avant d'être obligé d'aller voir cœur d'ombre pour on ne sait trop quelle maladie étrange ! en plus, tu risque d'être emporté par le courant, te noyer. et qui te dit qu'il n'y a pas de monstre tapit dans le fond ?"l'autre disais " nage ! vas-y nage ! essaye, ça va être marrant !" et l'autre répétait sans cesse "du sable, je veux du sable ? où est le sable ? du sable je veux du sable, où est le sable ? du sable, je ..." . comme il hésitait, il restait planté là, bêtement, en plissant le front sous l'effort de la réflexion ...

cela faisait bien 5 minutes maintenant que les 2 parties du cerveau de Fumée d'Esprit s'affrontaient. il n'avait toujours pas fait un pas, et il avait un groooosse ride au milieu du front qui lui donnai un air concentré. c'est seulment lorsqu'un groupe de tetard curieux commença a s'agiter entre ses pattes que Spirit réalisa que
1) il était gelé
2) il avait soif
3) l'heure tournait, et Noisette n'était toujours pas revenue
Il s'ebroua, se pencha pour boire et marcha jusqu'a la berge où il se secoua come un forcené. puis il s'assit et regarda la foret, là où était partie Noisette. c'est vrai que ça faisait longtemps déjà ... et aucun signe de vie ... Spirit eut une poussée d'angoisse refrénée par une poussée de rationalisme.
* nononon, t'inquiete, elle doit etre sur le chemin du retour ... tu vois la voir arriver guillerette, les babines pleines de jus de myrtilles ...*

- Bon, cette fois j'en ai marre !
cria Spirit
- nana mais sans blague ??? elle se prends pour qui ?? j'ai pas que ça a foutre, hein !! attendre bêtement pendant qu'elle se régale ... je vais aller la chercher, et la ramener par la peau des fesses si il le faut !
Spirit était tres , mais alors TRES enervé. Il se leva et marcha d'un pas décidé vers la foret, pret a donner une bonne leçon a l'apprenti du clan de la Cendre

Fumée de Noisettes n'en revenait pas. La silhouette de spirit s'éloigner ! Il ne l'avait même pas vu. Il s'éloignait vers la forêt d'un pas décidé, apperamment très en colère. L'apprentie hurla alors de toute la force de sa petite voix :
- Spiiiiriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!
L'avait-il entendu ? Elle ne savait pas car elle referma les yeux. Elle avit envie de rester là, allongé, ne pas marcher surtout... Elle pria pour qu'il l'ai entendu. Elle guettait surtout son ombre qui ne manquerai pas, si il venait, de la protéger du soleil.

Fumée d'Esprit suivait la piste de Noisette en répertoriant toutes les tortures qu'il lui ferait subir * lui arracher les poils touffe par touffe ! la noyer a demi dans la rivière ! la laisser enfermée 3 jour avec Coeur d'Ombre pour seule compagnie ! lui faire boire de la bille de souris ! etre caressée et tripotée par des Bipèdes ! etc etc* quand un cri lointain et aigu au possible lui traversa la crane, entrant par une oreille et sortant par l'autre, telle une flèche "Spiiiiriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!". *tiens je crois qu'on m'apelle* pensa Spirit * et on dirait la voix de Noisette ... et ça vient de par là !* Spirit se mit a galoper vers la "traitresse" pressé de se venger ...

Fumée de Noisettes revit enfin la silhouette de Fumée d'Esprit. *Oulàlà il a l'air en colère...* Sa première réflexion fut de se recroquevire, mais elle se leva et s'approcha, un peu tremblante, de Spirit. Elle couina :
- Euh, Spiriiiiit, je me suis perdu et euh...
Elle était vraiemnt térifiée, d'autant plus que le fennec semblait plus disposée à l'engueuler à la fâcher qu'à l'aider. Le monde tourna un peu et elle (re)couina :
- Oh làlà làààà ça touuuuurne ! J'ai mal à la têêêêêête...
Elle chancela un peu, et tanta de s'appuyer contre Spirit.

Spirit ouvrit la bouche en prenant un air severe et menaçant, pret a lui dire tout ce qu'il ruminait depuis un bon moment, quand Noisette devient soudain toute pâle et s'effondre a demi sur lui. Spirit devient tout a coup tres doux, compréhensif et gentil
- hé,, Noisette, qu'est-ce qui t'arrive ? ça va pas ? t'as mal a la tête ? ta's mangé une mauvaise baie ??

- Je.... je suis fatiguée...
Fumée de Noisettes se sentai vraiment ridicule, là.
Le monde retourna encore un peu, puis la laissa en paix, estimant sans doute qu'elle avait eu son content d'émotions... pour aujourd'hui.
Elle réussi à se relever un peu, débarassant Fumée d'Esprit de son fardeau, tituba, puis arriva à tenir sur ses pattes. Elle demanda à son ami :
- T'as... t'as trouvé des... des baies ?

D'abord prit d'un élan de pitié pour la pauvre apprentie du Clan de la Cendre, Spirit se mit en colere lorsque Noisete demanda si il avait trouver des baies
- Des baies ?? comment veux tu que j'ai trouvé des baies ?? TU était censée trouver des baies ! des myrtiles précisement ! pendant que JE veillais sur ton Pumbavu de sac ! et au lieu de ca, mademoiselle se pert, mademoiselle c'évabnouit !! nan mais sans blague !

Fumée de Noisettes, très étonné, ouvrit de grand yeux devant la réaction de Fumée d'Esprit. La première question qui lui vint à l'esprit fut : *Qu'est-ce que c'est que un Pumbavu ?*
Elle chassa aussitôt cette pensée de sa tête, rougit, s'emmela puis finit par dire :
- Mais... mais la forêt... j'me suis perdu...
Honteuse, elle baissa la tête. Elle n'aurais jamais cru que son innocente récolte de abies ai pu se transformer de cette façon. Elle aurait voulu partir, vite, en courant, pour ne plus jamais entendre parler de ce renard, mais ses jambes ne lui obéissaient plus. Ni sa bouche, d'ailleurs.
Elle était si honteuse que, n'osant lever la tête, elle ne bougea pas, ayant trop peur de rencontrer le regard de Fumée d'Esprit et d'essuyer à nouveau ses foudres.