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 Premier poste à Demi-Coeur.

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Pelage de Noisette
Attention, Modette Nuts arriérée !
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MessageSujet: Premier poste à Demi-Coeur.   Premier poste à Demi-Coeur. Icon_minitimeSam 15 Aoû - 17:17

Il y avait un grand soleil qui luisait au-dessus du territoire du Clan de la Cendre. Il était au milieu du ciel, aussi peu d’ombre était possible. A part dans la forêt : des taches de lumières apparaissaient sur la mousse, et les arbres étaient un repaire invincible de fraîcheur en un temps comme celui-là. Car en effet, ce soleil produisait une chaleur torride sur tout le Clan. Les oiseaux chantaient fort et distinctement, perchés sur les branches. Ils étaient heureux, eux, protégés du soleil brillant, répandant ses rayons « chaleureux ». La plupart des petits animaux s’étaient donc réfugiés à l’ombre des arbres. Mulot, souris, écureuil… Tous étaient au rendez-vous, ce qui promettait une chasse excellente pour n’importe quel renard venu se promener dans les arbres.
La plaine, elle, était exactement le contraire de la forêt. Les herbes qui d’habitude se balançait au souffle d’une brise au d’en vent fort s’amassait, tout desséchées, sans aucune ondulation. Les quelques fleurs qui normalement devaient apparaître et égayer dans cette plaine étaient invisibles, car sans eau, elles ne pouvaient pas pousser ; et la terre était aussi sèche que la peau d’un Bipède. Les deux ou trois rejets qui se présentaient au milieu des herbes avaient des feuilles toutes craquelées.
L’eau de la rivière, par contre, n’était nullement préoccupé par ce changement de température et continuait à ruisseler, inlassable, glougloutant, luisant au soleil d’été. Quelques petits poissons, poussés par le courant, bondissaient des eaux dans un ballet parfait. Le soleil étincelait, faisant des reflets d’arc-en-ciel sur les écailles des poissons. Les rapides coulaient toujours aussi vite, et la rivière, serpentant au milieu du territoire de la Cendre, se perdait vite au loin, son glougloutement joyeux persistant, au milieu de cette chaleur. Le petit pont qui l’enjambait, son bois luisant au soleil, laissait passer toute cette eau. Les planches un peu craquelées ne s’écroulaient pas, chose étonnante, dans la rivière sous le poids du soleil.
Le champ des moutons ressemblait un peu à la plaine, mais il n’avait pas d’hautes herbes, toutes tondues et rasées par les moutons. Mais aujourd’hui les animaux à la laine blanche et si bizarre ne paraissaient pas dans le champ ; le fermier devant jugé inutile de les faire sortir par cette chaleur. Ils devaient être bien à l’abri, dans la ferme, à l’ombre.
Les arbres parsemés et plutôt rares de la clairière de la Foudre semblaient avoir de nouveau pris feu, leurs branche tendues vers le ciel. La clairière, pourtant elle aussi au soleil, ne semblait pas souffrir du soleil. Etait-ce parce qu’elle était protégées par les arbres de la forêt très proches ?
Le lac luisait sous le soleil, comme la rivière. Mais lui ne bougeait pas : il était par-fai-te-ment immobile. Pas une ride, pas un tremblement à la surface. Les reflets du soleil sur l’eau se rapportaient sur l’herbe qui bordait le lac.

Fumée de Noisettes sortir de la tanière des apprentis. Une chaleur torride l’accueillit. Elle hésita à revenir en arrière, dans la grotte sombre et accueillante, mais avec un élan de courage invincible, elle trottina vers la sortie. Elle passa difficilement dans le buisson qui cachait l’entrée – dis donc j’ai grossi ! – puis partit, toujours trottinant, dans la direction du lac. Lorsqu’elle parvint devant, elle l’observa quelques instants, ses petits yeux futés observant les parages, puis galopa soudainement vers l’eau. Elle sauta, puis plongea dans le liquide transparent et frai.
Elle faisait cela non seulement pour se rafraîchir, mais aussi… Depuis quelques temps, il lui avait semblait que ses leçons d’apprentissage traînaient. Plume de Feu trouvait de moins en moins de choses à lui enseigner : cela ne prouvait signifier qu’une chose : elle allait bientôt devenir guerrière. Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle était un peu sérieuse et songeait à s’entraîner d’elle-même pour réaliser ses preuves. Elle voulait donc tester sa capacité de nager, pour être sûr de ne pas se rater à ce moment. Elle avança en sautant, comme elle le faisait toujours, jusqu’à que ses pattes ne touchent plus les galets au fond du lac. Elle se mit alors à agiter les pattes comme un chien, avançant très vite. De petites éclaboussures atterrissaient sur son museau. Fière comme un chef, elle redressa bien la tête. Mais elle commençait déjà à se fatiguer, aussi elle revint vers la rive, faisant ainsi une longueur.
Fumée de Noisettes n’était pas revenue au même endroit car ses pattes frôlaient de longues algues vertes. Soudain, l’une d’elle s’enroula autour de sa patte. Elle eut beau tirer, l’algue semblait très solide et ne se laissait pas faire, s’emmêlant de plus en plus.
L’apprentie arrêta de gigoter. Elle réfléchis. Soudain, elle eut une idée : masquant sa répulsion, elle prit une grande inspiration, et plongea la tête sous l’eau. Le liquide entra désagréablement dans ses yeux, les faisant picoter. Elle les ferma, les rouvrit plusieurs fois, mais, de toute façon, elle voyait tout flou. Elle ouvrit alors sa gueule et ; le plus vite possible, trancha avec ses crocs l’algue. Un goût d’herbe et d’essence lui entra dans la bouche. Elle remonta très vite à la surface, et crachota toute l’eau qu’elle avait dans la gueule. Puis, après une dernière traction, l’algue céda et Fumée de Noisettes revint vers la rive en nageant tranquillement. Soudain, elle s'immobilisa ; elle sentait une présence.
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