Un pont bien vermoulue !

Fumée de Noisettes se promenait au bord de la rivière, comme son habitude de tous les jours exactement après le repas, pour digérer. Et comme d'habitude, elle s'appréter à traverser sur le petit pont quand elle se souvient que la dernière fois, elle avait constatée que le pont était sur le point de se casser.
Et comme elle n'avait pas du tout envie de se taper la corvée de le réparer (elle, elle voulait simplement traverser !), elle s'empara d'une grosse branche et donna un léger petit coup sur le pont. Rien. Noisettes recommença, un peu plus fort. Le pont bouga un peu, mais ne se cassa pas. Alors, elle recommença jusqu'à se dire qu'elle se faisait des idées, que ce petit pont était solide, et qu'il fallait se dépécher de terminer sa promenade.
Noisettes se mit à avancer sur le pont mais, par prudence, elle gardait toujours la branche et donnait de petit coup monotone sur les planches. Tellement monotone qu'elle ne prit pas concience qu'une des poutres s'éffondra devant elle. Elle mit une patte dans le vide et se mit à l'agiter frénétiquement pour trouver un appuie. Elle finit par poser sa patte sur la planche de devant. Dans un sens, c'était plus confortable, dans un autre, pas tellemment. Parce'que se trouver les deux pattes de devant sur une planche et les deux autres sur une autre avec du vide au milieu...
Enfin bref, Noisettes était dans une sale posture. Prems : Si elle bougeait une des pattes, n'importe laquelle, le pont cédait, ou plutôt se penchait sous ses pattes. Et comme il glissait un peu, elle pouvait vite se retrouver en train d'essayer de nager dans l'eau. Ce qui ne marcherait pas. Deuz : justement, elle ne devait pas bouger et allait avoir des crampes. Troiz : il n'y avait pas beaucoup de renard qui passait ici à cette heure...

Grosou qui venait de un petit-peu "manger" remarqua Noisettes en position bizzaroïde et désagréable. Au premier réflexe elle lui cria a pleins poumons (c'est qu'elles étaient assez loin comment dire):
-Hé! Salut! Que-ce que tu fais ici. Tu sais que ce pont est..."vieux"...mais d'abord, comment est-tu arrivée ici?
Vu que Noisettes n'était pas en position de répondre, Grosou avança, avança encore, puis encore, jusqu'à en arriver jusqu'à un bout du pont, elle redit sans crier.
-Comment est-tu arrivée ici?
Vu que Noisettes ne pouvait pas répondre (sûrement par la peur...) Grosou commença à marcher sur le pont. Elle arriva derrière Noisettes et juste à ce moment la planche où était sa patte tomba, elle mit tout-de-suite ses pattes de devant sur la planche du pont (celle de devant) et elle s'aperçut. Primo: la situation n'était pas drôle, secondo: Mer**!!! se dit Grosou à soi-même.
Elle était bloquée.
-AU SECOURS! Se mit elle à brailler comme une folle-furieuse. A L'AIDE!!! Et juste à ce moment le pont cèda. Les deux renardes se mirèent à agiter avec effort de leur pattes. Le courant les menaient à deux cascades à la suite. Qui étaient quand même assez loin. Elle dit à son amie affolée:
-Accroche-toi à moi!
Quand elle sentit les deux pattes robustes s'accrocher à soi elle arriva pas sans grande difficulté à s'aggripper à une pierre, puisque elle glissait, elle demanda à Noisettes d'essayer de se tenir debout sur elle puis passer sur la pierre, puis après (puisque la pierre était quand même près du bord) revenir sur la terre ferme. Espèrant que ce plan marche, groseille démarra un long compte à rebours:
-3...2...1...Vas-y!!! Cria-t-elle sur la dernière phrase, et en appuiant sur le 3.
Dès que Noisettes se retrouva sur le bord, Grosou eût moins de difficulté à s'accorcher de mieux en mieux à la pierre. Maintenant. elle commença à réfléchir. Hum...hum hum hum... Voyons voyons...comment... Puis elle vit au loin un renard, cela semblait être...oui! Un solitaire! Elle dit à Noisettes:
-Va le chercher! VITE! Je ne sais pas si je vais tenir longtemps!