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| Sujet: [Oh yeah, premier Rp depuis mon retour !] Dim 14 Mar - 20:11 | |
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Brise Dorée avait très, très, très, très faim. Et elle n'était pas de bonne humeur. Parce qu'elle avait faim. Donc, Brise allait chasser. Logiquement.
Elle arriva dans la clairière aux plumes dans le but de se faire un petit oiseau. Elle contempla les arbres, et aperçut quelques nids. C'était le matin, vu la position du soleil, et les oiseaux commençaient à aller et venir. Enfin, surtout à aller. Et Brise Dorée avait encore plus faim, vu qu'elle regardait avec envie les oiseaux voler hors d'atteinte devant, ou plutôt au-dessus de son nez. Elle s'assit patiemment et attendit qu'un téméraire idiot vienne se poser sur le sol. Une demi-heure plus tard, Brise Dorée était toujours assise ici. Et elle rageait. Très beaucoup. Elle tremblait tellement elle avait envie d'égorger les oisillons qui passaient pacifiquement au-dessus de sa tête. Elle respira un grand coup et passa à l'action, comme quoi le ridicule ne tuait pas. Elle se mit à sauter dans tous les sens en brandissant la patte pour attraper un repas. Façon de parler. Et lorsqu'elle commençait à désespérer, et surtout, fatiguer, elle attrapa enfin un oiseau entre ses griffes. Un énorme sourire fendit la bouche de Brise, qui regarda un moment sa proie se débattre. Oh quelle cruauté, quelle joie ! Un sentiment de victoire affluait en elle, et elle mit enfin fin aux débats de son futur maigre festin. Elle se délecta de son repas autant qu'elle le put, mangeant lentement. Quelques temps plus tard, la carcasse d'oiseau n'était composée plus que d'os. " Pff'eu ! C'est pas un piaf comme toi qui va m'arrêter, non mais ! "
Enfin, Brise Dorée se roula en boule en-dessous d'un arbre, dans le but de faire une petite sieste. Elle était satisfaite d'elle. Même si elle y avait passé 3 heures, Brise avait réussi à se procurer ce qu'elle convoitait, et c'était déjà quelque chose de positif. Fermant les yeux, elle se rendit finalement compte qu'elle n'arriverait jamais à s'endormir. Elle rouvrit donc les yeux et s'adossa à l'arbre autant qu'un renard le pouvait. Elle observait à nouveau les pious aller et venir, sans pour autant avoir envie de remettre son repas.
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